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Les consultations avancées JAM dans les centres sociaux de Marseille

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La question des usages de substances psychoactives et notamment du cannabis est extrêmement présente dans certains quartiers de Marseille et nombre de jeunes y sont confrontés, soit en tant que « témoins », soit en tant qu’acteurs, lorsqu’ils sont eux-mêmes consommateurs.

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Addiction Méditerranée est très souvent interpelée pour intervenir et aider l’entourage, professionnel, familial, à mieux comprendre, à mieux agir face aux questions suscitées par les consommations de substances psychoactives et leurs conséquences, tant individuelles que sociales.

 

Ces entourages témoignent de leur préoccupation, de leur embarras, face à un phénomène pour lequel les réponses sont aussi rares que complexes. En effet, avant d’être en contact avec le dispositif spécialisé en addictologie, les jeunes fréquentent, sur leurs quartiers, des dispositifs de proximité : écoles, lieux d’animation socio-culturels, lieux d’aide et d’écoute, d’accueil et d’hébergement, foyers, clubs sportifs, cabinets de médecine générale… Délocaliser l’accueil de ces jeunes et de leur famille pour se rapprocher d’eux constitue donc un axe de travail pour l'association. 

 

 Etre présent sur place pour y accueillir les jeunes consommateurs, dans un dispositif qui soit plus proche d’eux.

L’implantation d’une consultation en dehors du lieu de soins ne va donc pas de soi. En effet, les pratiques d’Intervention Précoce ont depuis longtemps montré qu’en matière d’addiction, le travail avec l’entourage social et professionnel du consommateur est indispensable à toute implication de celui-ci. En effet, si ce dispositif devait se contenter d’attendre que les personnes y viennent, il peinerait à trouver son public.Il faut donc pour les professionnels, travailler avec l’environnement immédiat et élargi, de façon à tenir compte du contexte dans lequel la consultation allait être inscrite. 

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  • Rencontre avec les directions des centres sociaux afin de réfléchir ensemble aux modalités de coopérations : Cette première phase nécessite du temps, plusieurs rencontres pour que la confiance s’installe et que les structures ciblées identifient d’une part l’intérêt de la présence de la CJC et d’autre part les possibilités d’articulations avec les nombreux projets existants.  L’enjeu de ces rencontres est de co-construire des interventions qui soient adaptées aux réalités des centres sociaux en s’appuyant sur leurs connaissances des quartiers et des publics qu’ils accueillent.

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  • Travail de réseau avec les différents acteurs de chaque territoire (établissements scolaires, MDS, CAF, PMI, ASV, ADDAP 13 etc.) est mené pour favoriser l’ancrage et la visibilité de la CJC. Intégrer les dynamiques partenariales existantes, participer à des évènements tel que la "semaine santé" ou les "cafés parents" permet d’être petit à petit repéré comme un interlocuteur privilégié sur les questions liées à l’adolescence. Par ailleurs, le travail spécifique avec les infirmières scolaires et les assistantes sociales des collèges et lycées alentours sur la mise en place d’alternatives à la sanction favorise également la rencontre avec les jeunes consommateurs.

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  • Implication des professionnels : Des groupes avec les professionnels sont créés et ont lieu régulièrement afin de les aider à mieux repérer les jeunes en difficulté. Il s’agit de groupe d'analyse de la pratique à partir de situation amenées par les participants, afin de repérer et d'orienter au mieux les jeunes vers la consultation.  

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  • Consultations avancées à raison d'une fois par semaine ou tous les 15 jours :

Centre social Saint Gabriel

Centre social de l'Agora

MFA Fontvert

Centre sociale de la Castellane

Centre sociale de la Capelette

CCO Les Hauts de Mazargues

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