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Accompagnement des consommateurs d’alcool 

 

La plupart des usagers souhaitent retrouver « une consommation comme tout le monde », gérée et peu excessive. Ces patients sont très réticents ou pas prêt à s’engager dans une abstinence totale.

 

La Réduction de risques et des dommages pour l’alcool permet d’inclure un maximum de consommateurs dans une démarche de soin. Les dommages répertoriés peuvent être d’ordre sanitaire (morbidités) et social (perte d’emploi…) pour l'usager, mais aussi du côté de l’entourage (conflits…), ou de la société (accident, délinquance…).

 

La Réduction Des Risques repose sur l’information objective des consommateurs des conséquences de l’usage. Lors des entretiens, il peut être proposé de modifier les pratiques de consommations de façon adaptées et atteignables, en partant de situations réelles. Cela permet de rendre les consommateurs davantage acteurs de leur consommation et de leur démarche. La Réduction Des Risques peut s’accompagner d’une réduction des consommations qui pour certains conduira à l'abstinence et pour d’autres, à une consommation plus contrôlée. Dans tous les cas, l’objectif de l'accompagnement est défini en termes de qualité de vie, de santé….

 

Cet accompagnement médical de Réduction Des Risques est envisagée en concertation avec l’usager après évaluation médicale, et dans le cadre d'un suivi plus ou moins rapproché en fonction des possibilités.

 

Une aide médicamenteuse spécifique graduée peut être proposée à certains usagers par Aotal, Baclofène avec RTU (augmentation progressive des doses) ou Selincro. Le Baclofène est utilisé également à petite dose en maintien d’abstinence ou pour certaines personnes en reconsommations occasionnelles après une période d’abstinence. 

 

Certains usagers déjà suivis ou venant au CSAPA sont en demande d’un sevrage à l’alcool : 

  • Soit la possibilité d’effectuer une cure et/ou une post cure sont réunis : les lieux sont proposés au cas par cas en fonction du profil et de la demande.

  • Soit le sevrage est possible en ambulatoire grâce à l’introduction de Baclofène à petites doses.

  • Soit le sevrage en ambulatoire est contre indiqué et le projet de cure non réalisable pour l’usager avec un désir de sevrage. Une orientation vers un service hospitalier peut être proposé. 

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En parallèle un dépistage de maladies infectieuses transmissibles (VHC, VHB, VIH) avec suivi et orientation en services hospitaliers de gastroentérologie et/ou hématologie est mis en place.

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